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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 14:02

Vous tous qui me suivez, savez mon attachement à l'avènement d'une société basée sur l'utilisation de l'hydrogène, y compris ses isotopes deuterium et tritium, mais aussi sur l'utilisation de l'Helium 3 présent en grandes quantités à la surface de la Lune, ce qui j'ai bien entendu suppose une industrialisation de la Lune, donc une utilisation de l'hydrogène à partir de la Terre vers l'espace, notre nouvel horizon.

 

Mais pour exploiter l'hydrogène, nous devons utiliser l'énergie nucléaire, notamment autour de la G-IV (voir à ce sujet ma réponse à Charpak et compagnie: Réponse à Georges Charpak, Sébastien Balibar et Jacques Treiner ).

 

Cela passe j'en suis sûr par l'utilisation de deux filières: celle dite RNR et celle dite MHTGR.

 

Dans les deux cas, nous devons traiter des problèmes des déchets nucléaires, seule objection valable que nous adresse les partisans d'une écologie pure.

 

Lors de la législative 2002 j'avais été amené à traiter  cette question, et j'avais alors pris la décision de répondre à la simple question d'un des responsables à l'époque du mouvement "Sortir du Nucléaire", et qui consistait à me demander si nous devions abandonner en France l'exploitation de la filière nucléaire ou non. Dans la mesure, où la XIIème circonscription des Hauts de Seine comprend nombre d'actifs dans le secteur nucléaire et nombre d'experts aujourd'hui retraités mais qui ont accompagné Louis Armand et beaucoup d'autres pour construire notre industrie nucléaire, je m'étais vu obligé de répondre à cette requête.

 

J'ai dernièrement redécouvert ce texte, et après l'avoir relu, à part quelques détails que j'estime sans importance, ce texte reste d'une grande actualité.

 

Aussi, avant de développer les idées que nombre d'entre nous peuvent avoir autour des développements de la G-IV, ce qui fera l'objet d'un prochain article, je veux vous donner copie de ma réponse originale à ce monsieur X, ancien responsabe au sein du mouvement "Sortir du nucléarie". Je l'appelle monsieur X, car je coris savoir qu'il ne fait plus partie aujourd'hui de ce mouvement.

 

Donc, voici la situation; nous sommes en 2002, je suis candidat à une élection législative et je forme une réponse au mouvement "Sortir du nucléaire". Voici:

 

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Monsieur,
 

Je vous remercie de votre courrier du 26 mai dernier, concernant une des questions essentielles du moment, à savoir la définition de la politique énergétique de la France, mais qui n'est que partiellement abordée par les partis politiques établis dans le cadre de l'actuelle campagne législative. La formation de ma réponse me demande certains développements longs, que je n'ai pu finalisés que ce jour, dans le cadre d'une élection législative

 

Cependant, vous me posez des questions très particulières à partir d'un problème déjà particulier, à savoir si nous devons abandonner la filière nucléaire ou non. L'étroitesse de votre question m'oblige à aborder la question de la politique énergétique sous un angle plus général. Vous m'en excuserez, mais vous touchez là la question qui a en fait motivé tout mon engagement et toutes mes actions politiques depuis maintenant 28 ans.

 

En premier lieu je veux donc vous parler de l'écologie. Or, à mon sens, l'on ne peut situer une conception de l'écologie, qu'à partir d'une conception du rôle de l'Homme dans le Monde.

 

Ecologie et écologisme

Si je suis entré en politique, c’est bien parce que en 1974, à l’âge de douze ans, j’ai réalisé l’horreur inhérente aux idées portées par l'écologisme. Au contraire de René Dumont, qui je pense fut un honnête homme, les militants écologistes présentés à la télévision, lors de la campagne présidentielle qui a vu l’élection du Président Giscard d’Estaing, soutenaient une thèse qui fut celle de « Halte à la Croissance », le fameux rapport du Club de Rome édité la même année. Selon ces fous, il fallait limiter, sinon diminuer par tous les moyens possibles la population humaine

 

Ainsi que je l’ai indiqué en de nombreuses occasions, l’Homme forme une espèce placée au-dessus de toutes les autres espèces animales, de par sa capacité à engendrer et réaliser des idées. Du fait de ses capacités, l’Homme a pour mission de se rendre maître de son environnement au bénéfice de toutes les formes de vie existant dans le Monde dont il se trouve investi de la responsabilité de la destinée. En même temps, il a le droit de vie et de mort sur toutes les espèces en vue de la préservation de la Vie en général, de l’espèce humaine en particulier. A ce titre, il serait intéressant de commenter les conditions dans lesquelles les dinosaures ont disparu : ils ont disparu, parce qu’aucune espèce n’était capable et ne se sentait investie du devoir imprescriptible de préserver la Vie, face à des conditions environnementales particulièrement adverses. Dans les frontières de notre monde sensible, l’Homme est la seule espèce investie d’une telle charge

 

Donc voici le devoir de l’Homme : préserver la Vie ! Donc, parce que l’Homme sait qu’il vit dans le système solaire qui inévitablement se verra exploser par le Soleil dans 4 ou 5 milliards d’années, il a le devoir d’étendre les frontières de son Monde connu pour implanter les germes de la vie au-delà de sa connaissance. C’est tout le sens du discours de J.F. Kennedy sur l’Etat de l’Union en 1963, lorsqu’il défendait le programme Apollo : un homme sur la Lune en 1970, un homme sur Mars en 1980; en novembre 1963 ce grand homme fut assassiné, la dynamique du programme de conquête de Mars cassé, à un point tel que, jusqu'à ce jour, aucun homme n'a posé le pied sur Mars. C’est d’ailleurs de l’époque de cet assassinat, encore non élucidé à ce jour, que date la prolifération des mouvements écologistes avec l’impulsion du WWF et du Club de Rome, financés et dirigés par les membres les plus influents de l'oligarchie d'inspiration britannique et WASP[1].

 

  Croissance de l'Humanité

Démographie et définition d'une  politique énergétique

Comment l'homme est-il parvenu à maîtriser son environnement, tout en se multipliant en quantité et en qualité : si nous n'avons jamais été aussi nombreux en Europe[2], nous n'avons non plus jamais été aussi nombreux à vivre aussi vieux.

 

Cette évolution démographique a en fait été obtenue par l'augmentation de la production d'énergie par habitant et par km2.

Ainsi l'homme, pour se chauffer a t-il commencé par utiliser les matières végétales (bois, tourbe), puis a utilisé la houille, puis les combustibles fossiles (pétrole et gaz), puis enfin le nucléaire. Pour symboliser ceci, je vous communique le tableau ci-dessous, donnant les densités comparées de flux énergétique (DFE), telles que nous les connaissons pour les énergies actuelles et telles que nous pourrions les extrapoler pour les énergies futures.

 

Source d'énergie

DFE (kW/m2)

Énergie solaire

0,0002

Combustibles fossiles

10000

Fission nucléaire

70000

Fusion thermonucléaire (au démarrage)

70000

Fusion thermonucléaire (quand le processus sera maîtrisé et optimisé)

1015

 

Nous voyons donc ainsi qu'en revenant aux sources primaires d'énergie (solaire, éolienne,…), toutes ces énergies transformées à partir de celle fournie par le seul Soleil, nous interrompons le processus de densification de la production d'énergie, seule origine du progrès humain. Cette abondante offre d'énergie permet en fait à l'Homme de produire toujours plus en dépensant toujours moins, par l'utilisation de machines en lieu et place de ses muscles.[3]

Maintenant nous devons être conscients que l'utilisation du nucléaire n'est qu'une étape dans l'histoire du développement de l'humanité, comme nous - au moins les occidentaux - avons abandonné déjà la production d'énergie par la combustion de matières végétales ou de houille

 

Nous devons donc passer à une autre étape productrice d'énergie encore plus densifiée. Je pense pour ma part que la prochaine étape sera la production d'énergie thermonucléaire à partir de la fusion d'un noyau de deutérium et d'un noyau de tritium. Déjà, en 1996, le réacteur européen JET a atteint le point zéro, le point à partir duquel un réacteur producteur d'énergie produit plus d'énergie qu'on a pu en utiiliser pour l'activer. De ce point de vue, les ingénieurs se heurtent au problème de l'extraction des noyaux d'hélium fruits de la fusion au sein du réacteur, sans parler de celui de l'absorption des neutrons de haute énergie produits. Nous pouvons donc dire déjà que nous sommes rentrés dans une phase où le principe scientifique de production d'une énergie de fusion a été validé, mais pour lequel subsiste de nombreux problèmes technologiques avant la mise en production industrielle. Cela demande d'importants investissements qu'aujourd'hui je juge considérablement insuffisants. Une Europe généreuse et prospère que j'appelle de mes vœux aura pour un de ces principaux objectifs de fournir l'essentiel de la recherche dans ces domaines. On devrait également, je pense, renforcer les efforts de recherche dans les domaines de la fusion froide

 

J'ajoute que si nous mettions tout en ordre dans les vingt ans à venir, pour que l'essentiel de notre énergie soit fourni par la fusion thermonucléaire, et que nous y parvenions, toute une industrie de production d'hydrogène et de ses isotopes devrait être installée. Nous créerons ainsi les conditions de la mise en place d'une civilisation de l'hydrogène qui, par exemple, aura pu remplacer le mode de propulsion de ces véhicules automobiles, aujourd'hui à base de combustion d'hydrocarbures, par des systèmes moteurs de synthèse de l'eau. Nos véhicules automobiles ne rejetteraient donc plus ces gaz nocifs qui empêchent les asthmatiques de vivre, mais de la vapeur d'eau !

 

Cependant, pour amorcer le processus de production d'énergie d'origine thermonucléaire, nous devons utiliser ce qui existe de mieux en termes de fourniture d'énergie, en termes de densité de production au km2. Nous faisons donc la constatation que seule l'énergie produite par la fission nucléaire sera capable d'amorcer le processus de production d'énergie à partir de la fusion thermonucléaire

 

Il nous est donc impossible d'abandonner dans l'immédiat la filière de production d'énergie à partir de la fission nucléaire, en tant que cette filière permet la plus grande DFE

 

Une fois, ces fait constatés, nous pouvons discuter quant aux modalités d'application de l'utilisation de l'énergie nucléaire. La première est évidemment celle des déchets produits par cette industrie particulière.

 

Gestion des déchets nucléaires

Le principe de l'existence de l'Homme, comme nous l'avons noté plus haut, ne peut reposer que sur l'exercice d'une activité répondant aux exigences posées par sa responsabilité vis à vis de la perpétuation de la Vie. Je ne connais aucune activité qui ne produise pas de déchets. Même l'informaticien travaillant sur des objets virtuels consomme du papier pour communiquer ses idées, ou plus prosaïquement, pour se torcher le cul 

 

A ce titre, chaque habitant français génère, de par son existence, environ 3 tonnes de déchets par an, dont 100 kg de déchets industriels toxiques. L'existence de ces déchets ne peut être contestée, sans que les bienfaits apportés par les industries qui les génèrent puissent être contestés (énergie abondante et bon marché, distribution d'eau douce, automobile, aviation, infrastructure médicale, TGV, téléphones portables…)

 

Donc, comme toute industrie, l'industrie nucléaire génère des déchets, certains dangereux.

 

Mais, sur les 100 kg de déchets dangereux dont la production est inhérente à l'existence de chaque individu vivant en France, seul 1 kg est redevable de l'industrie nucléaire. L'essentiel de ces déchets (90%) est constitué de matériaux à vie courte que l'on sait très bien gérer dans le centre de Soulaines (Aube)

 

Les autres (10%) sont retraités par les usines du type de La Hague

 

Seuls, restent 5g de déchets radioactifs dangereux (c'est à dire avec une demi-vie extrêmement longue, ou une radiation gamma extrêmement active, les deux allant souvent de pair). Au total, ces 5g ne représentent que 0,005% des 100kg de déchets nocifs produits par l'industrie de tous les individus vivant en France

 

Une bonne action consisterait à mon sens, de chasser tous les déchets toxiques d'origine chimique, qui peuvent dans le temps changer de structure, alors que les déchets radioactifs dangereux sont extrêmement stables dans le temps de leur désintégration. Pour ces déchets, je suggère la généralisation du processus de vitrification qu'utilise EDF/GDF pour l'annihilation des structures amiantées démantelées : l'utilisation de torches à plasma

 

Cependant, je ne nie pas l'existence de la dangerosité liée à l'entretien de déchets nucléaires extrêmement dangereux.

Trois voies de traitement sont actuellement envisagées:

1.     La transmutation (par l'utilisation de la surrégénération);

2.     L'enfouissement souterrain profond;

3.     Le stockage en sub-surface.

Inutile de vous dire que cet ordre reflète celui de ma préférence, sachant que je ne veux même pas entendre parler de la troisième solution. Cependant, ces choix sont encadrés par la loi Bataille de 1991 qui impose de réaliser des recherches dans chacune de ces trois voies, afin que le Parlement puisse décider en toute connaissance de cause en 2006 - donc dans le cours de la prochaine législature, à laquelle je me porte candidat

 

Cependant, je constate que, depuis, les recherches sur la transmutation - la meilleure - ont été supprimées par la fermeture de SuperPhénix, victime en 1997 de l'établissement de la gauche plurielle, les Verts en ayant fait un casus belli avec le PS. Mon action en tant que député consistera à relancer cette filière nécessaire.

 

Je constate aussi que là où on prévoyait la construction de deux laboratoires souterrains, il n'a été en fait possible d'en ouvrir qu'un seul en milieu argileux à Bure (Meuse). Mon action de député consistera à relancer la construction d'un deuxième site, dans un milieu géologique différent, en privilégiant un milieu granitique

 

En tant que député, je pourrai insister sur une autre solution: pourquoi ne pas renvoyer ces déchets extrêmement toxiques mais aussi extrêmement rares à son envoyeur, à savoir le Soleil ? On pourrait à cet effet utiliser notre capacité de lancement Ariane pour constituer des convois dont le seul intérêt serait d'être brûlés instantanément par le seul réacteur thermonucléaire véritablement efficace que je connaisse : le Soleil.

 

De l'utilisation de l'EPR, ou du MHTGR

Comme je l'ai indiqué plus haut, il nous est impossible de nous passer de la filière nucléaire pour amorcer le développement de la production d'énergie thermonucléaire, que j'imagine être le processus d'amorçage de la filière de production d'énergie à partir des réactions matière-antimatière.

Cependant, nous sommes déjà confrontés à la nécessité du remplacement de centrales nucléaires du fait de leur usure. A cet égard, nous devons souligner que nous faisons en France ce que l'on ne fait pas en Ukraine ou en Russie : la désaffection de centrales dès lors que l'on sait qu'elles ne sont plus en mesure de fournir l'électricité dans toutes les conditions de sécurité exigées.

 

Il est indécent de demander à l'Ukraine de fermer ses centrales extrêmement productives, mais très dangereuses, sans lui proposer une alternative viable. Je considère qu'il est hors de propos de lui proposer le remplacement de ses centrales nucléaires par des centrales au charbon, au pétrole ou au gaz, sachant les taux de DFE constatés et rappelés plus haut

 

En même temps, il est indispensable de pourvoir à l'extrême dangerosité présentée par ces réacteurs RMBK. Une bonne solution pourrait consister en l'adoption de la proposition allemande du module MHTGR: production d'électricité, production de chaleur (en Ukraine, cela a de l'importance), avec des principes de sécurité intrinsèques. Notons d'ailleurs que cette structure pourrait être utilisée au Moyen Orient en tant qu'usines de dessalement de l'eau de mer pour la production d'eau douce, pour toutes les personnes dans la région: le conflit du Moyen Orient est né de la non application des annexes économiques des accords d'Oslo qui prévoyaient la construction de telles installations au bénéfice de tous les habitants de la région.

 

Si nous examinons maintenant le problème de l'EPR:

1.     Ce projet n'apporte aucune innovation technologique dans le processus de production d'énergie; il apporte seulement un gain de puissance, par l'amélioration des technologies utilisées;

2.     Il remplace des systèmes de sécurité actifs par des systèmes de sécurité passifs ;

3.     Nous devons remplacer nos centrales obsolètes par des solutions plus sûres ;

4.     Il n'est pas acceptable à l'exportation, surtout dans des pays comme l'Ukraine ou le Moyen Orient qui ont besoin de fourniture immédiate.

 

En tant que candidat à la députation, voici le constat que je fais. Je ne me prononcerai qu'en connaissance de toutes les données inhérentes à ce problème. Donc, une de mes principales actions en tant que député sera de mener une enquête sur la pertinence des investissements faits à ce sujet.

 

Conclusion

Toutes les solutions que j'ai esquissées dans cette réponse, ne sont que le reflet de nombreuses lectures d'articles, de nombreuses discussions avec des personnes compétentes. Ma compétence technique d'ingénieur ne s'étend pas à ce domaine nucléaire. Simplement, un excès de curiosité permet d'entendre tous les messages, en toute objectivité

 

Vous aurez compris que le principal souci que j'ai, est l'assurance à nos descendants des conditions de développement décentes et intéressantes, de façon à ce qu'elles puissent prolonger et transmettre à leur propre descendance cette exigence humaine : Préserver la Vie

 

Pour cela nous devons reproduire les renaissances de l'An Mille et de l'An 1500: la première correspond à l'invention des cathédrales gothiques, comme haut lieu d'éducation[4], la deuxième à la Renaissance, qui s'est appuyée elle aussi sur une révolution de l'éducation

 

Comme vous pourrez le constater, ces deux périodes ont été précédées de période de dépression qui ont vu des baisses importantes de population. Vous constaterez d'ailleurs, qu'en fonction des technologies déployées, la deuxième dépression fut extrêmement brutale, au vu de la première

 

Je suis convaincu que si l'on conserve les structures financières actuelles, sans volonté politique internationale clairement exprimée de les réformer dans le sens voulu par F.D.Roosevelt[5], compte tenu des avancées technologiques de ce dernier millénaire, nous nous trouverons face à des dimensions de réduction de la population potentielles inimaginables pour le commun des mortels. J'imagine ainsi très bien que la population mondiale puisse être très rapidement (en l'espace d'une seule génération) ramenée de 6 milliards d'habitants à seulement 500 millions, au seul bonheur de l'oligarchie en place. Déjà, dans la simple dispute du Cachemire, l'escalade est montée jusqu'à un point tel que l'emploi de l'arme nucléaire n'est dorénavant plus exclu

 

La seule solution est cette fois encore de favoriser une révolution des esprits, en constatant la fin de la civilisation des hydrocarbures pour une société de développement vers une autre ère, celle de l'hydrogène. Cette fois, nous devrons y associer l'ensemble des grands groupes démographiques de cette Planète. Cette fois encore, l'Europe devra se montrer généreuse pour éviter le plus grand génocide de l'Histoire de l'Humanité, ce qui assurera sa prospérité

 

Cette réussite ne sera obtenue qu'au travers de ce que les deux précédentes renaissances ont obtenu : une renaissance de l'éducation. Nous devons faire en sorte que chacun de nos enfants reçoive une éducation classique lui permettant de formuler des idées, dès lors qu'il est confronté à un paradoxe. Cette éducation devra lui insuffler l'idée que tout est possible, dès lors qu'il s'agit de remplir la principale mission de l'Humanité: préserver la Vie !



[1] A ce sujet, considérez par exemple le rôle des Princes Philippe d'Edimbourg et Bertrand de Hollande dans la fondation du WWF. Le premier, qui croit en la réincarnation, a déclaré un jour sur les ondes londoniennes que, s'il avait la chance d'être réincarné, il souhaiterait être réincarné sous la forme d'un virus mortel, tel le SIDA, pour éradiquer le problème de la surpopulation humaine. Le deuxième fut un officier SS, jusqu'à ce qu'il épouse la reine de Hollande. Ces considérations sont hors de propos dans le contexte de vos questions mais donnent une assez bonne idée de l'hydre que je combats.

[2] Ces courbes ont été construites par les collaborateurs EIR (Executive Intelligence Review) à partir des nombreuses données historiques disponibles dans les Universités d'Europe.

[3] Ainsi à titre d'exemple, si nous devions produire toute notre électricité, produite pour sa plus grande part par les centrales nucléaires, à partir de la seule production de cellules photovoltaïques, en acceptant un rendement impossible de 100%, nous serions obligé, pour recueillir toute l'énergie dispensée par la générosité du Soleil sur notre territoire, de bétonner exactement la moitié de la superficie dont nous avons hérité le devoir d'entretien.

[4] Lire à ce sujet "Suger, Abbé de Saint-Denis et Régent de France", par Michel Bur, aux Editions Perrin, ISBN 2-62-00791-8

[5] Lire à ce sujet "As He Saw It; the story of the World conferences of F.D.R.", par Elliott Roosevelt aux Editions Duell, Sloan &Pierce, Inc., 270 Madison Ave., New York en 1946

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